Thanalan oriental. Un petit village d’agriculteurs sans histoire. Une petite bourgade peuplée d’a peine une centaine d’âmes au nom désormais oublié. Bien que pauvres, ils occupaient une place importante dans la société Uldienne. En effet, les chocobos utilisés par les immortels ne peuvent pas vivre sans nourriture, et le désert est assez pauvre en matière de légumes. Ainsi, plutôt que d’exporter des légumes de Gridania, ce qui impliquerais des coûts énormes, alors qu’exploiter une poignée de fermiers que l’on payait uniquement du minimum vital était bien plus intéressant. Telle était la vision de la grande cité marchande. Et ce ne sont pas les agriculteurs qui se plaignent, ayant un toit et de quoi manger à sa faim. La vie des migrants n’était que peu reluisante. Une vie de mendiant, devant voler de quoi se nourrir, et risquer de véhiculer on-ne-sait quelle maladie. Une vie, au final, plutôt paisible, le village n’étant pas visé par les bandits, et heureusement d’ailleurs. Car ce n’était pas les trois membres des lames de cuivres en poste ici qui protégerais l’endroit.
C’est ici que vit Minestra, huit ans, destinée a reprendre la ferme de ses parents. Cela ne faisait qu’un an qu’elle avait commencé à réellement travailler aux champs, et elle se débrouillait plutôt… médiocrement. On lui avait pourtant répété un nombre incalculable de fois la méthode pour labourer la terre, extraire les légumes du sol, etc…. Mais rien ne rentrait. Elle faisait pourtant des efforts pour satisfaire ses parents, car c’est ce que toute petite fille désire plus que tout : combler ses parents. Mais il fallait l’admettre, elle avait la condition physique pour effectuer ce genre de travaux. Si elle ratait la plupart des actions qu’elle entreprenait, elle ne se plaignait jamais de la fatigue, et ne semblait pas l’être de toute manière. Il faut avouer que les Hyurgoth avait un physique qui aidait dans les travaux manuels. Ce n’était pas comparable aux Roegadyns mais tout de même. Ils n’étaient que trois familles de Hyurgoths au village, sur les vingt autre, qui comprenaient surtout des Lalafells et des Miqo’tes.
La journée se passait agréablement bien. Le soleil tapait fort et les malheureux qui avaient oubliés leur chapeaux ne pouvais pas rester longtemps sous un tel cagnard. On se serais cru dans la cuisine d’un boulanger, à rester trop près du four. Mais il fallait continuer le travail. Il fallait bécher, semer, arracher les mauvaises herbes, arroser. Une pause n’était pas permis, d’autant plus que les marchands Ul’diens devaient venir chercher la marchandise d’ici la semaine prochaine. Il fallait que tout soit prêt dans les temps, ou bien le paiement risquerait d’être bien trop peu suffisant pour les mois à venir.
C’est en milieu d’après midi qu’on l’a découvert. Un des fermiers qui travaillait au nord de la ville se mit à hurler à ce qu’on le rejoigne. Alors qu’il préparait un nouvel emplacement agricole et tandis qu’il s’occupait à aplanir le terrain, il la découvrit dans le sol. Une étrange pierre transparente, ovale et parfaitement lisse. Elle n’était clairement pas naturelle et avait été taillée par un orfèvre de talent. La question était : que faisait elle là ? Après tout, la zone était éloignée de la cité (et donc des richesses) et peu d’aventuriers ne passaient par le village. La seule solution qui vint à l’esprit des fermiers était que la pierre datait d’un autre âges, et qu’ils venaient d’extraire une relique plus ou moins importante. Mais la valeur historique potentielle de la pierre ne les intéressait pas, mais plutôt la valeur pécuniaire. Je dois avouer ne pas me souvenir exactement de ce qu’ils avaient décidé de faire avec cette pierre, mais j’ai pour souvenir que l’argent était une valeur plus sûre dans la région que les découvertes historiques. Leur choix ne faisait aucun doute.
Mais au final, ils ne virent pas le moindre gils. Deux jours plus tard, à la nuit tombée, un flash lumineux réveilla la plupart des paysans. Lorsqu’ils quittèrent leur maisons, ils remarquèrent l’origine de la lumière, l’une des maisons était enflammée. D’un rapide coup d’oeil, on chercha les propriétaires, mais aucun signes d’eux. Ils devaient encore être à l’intérieur. Fort heureusement, Mr le maire était quelqu’un qui agissait rapidement. Il ne perdit pas un instant et dépêcha trois hommes pour aller extraire les malheureux des flammes, tandis que toutes les personnes valides devaient aider à éteindre le feu. Et il ne fallait pas compter sur les lames de cuivres, qui cuisait dans un coin de la ville. Puis des cris résonnèrent depuis la maison en feu. Les propriétaires étaient véritablement à l’intérieur. Mais était-ce leurs cris ? Non, ce n’était pas les leurs. C’était les trois hommes qui étaient parti à la rescousse des malheureux.
Que se passait il la bas ? J’était encore jeune, et je ne pouvais pas m’approcher. On ne m’aurais pas laissé faire de toute manière. Tout ce que je sais, c’est qu’immédiatement après ces cris, une pluie de flèches déferla sur les villageois. Ma mère, qui me tenait par la main, ainsi qu’une dizaine de personnes tombèrent instantanément sur le sol. Une gerbe de sang tomba sur mon visage. Et je dois avouer que je n’ai que des bribes sur ce qu’il s’est passé après. Des gens sont sortit de nulle part et on commencé à massacrer les paysans qui s’étaient rapprochés de la maison en feu. Mon père avait réussit à revenir rapidement vers moi et me prit dans ses bras. Nous avons couru pendant ce qui me semblait une éternité, et il me plaça dans un tonneau et me demanda de ne faire aucun bruit. Je n’en était pas capable de toute manière. Puis je n’eût plus aucune vision sur ce qui se passa, si ce n’est a travers un trou étroit que la fabrication aléatoire du tonneau permettait. C’est là que mon père fût tué, la gorge tranchée par un des membres de la bande d’assassins. C’est là que je l’ai vu. C’est à ce moment là que ce signe est devenu gravé dans ma mémoire. Une tête de serpent, aux yeux écarlates, qui semblait cracher des flammes de sa gueule. C’était le symbole qui allait motiver n’importe quelles actions que je ferais a partir de ce moment. Mais même à l’heure d’aujourd’hui, personne ne connait ce symbole.
Comme vous vous en doutez, si vous lisez ces lignes, c’est que j’ai survécu à l’attaque, à l’abri dans mon tonneau. Lorsque je suis sortie, je n’ai croisé que des cadavres, et des lames de cuivres qui venaient constater les dégâts, sûrement appelés pendant la nuit par les trois ivrognes censé assurer notre sécurité. Lorsque je leur ai demandé où était les autres, et qui étaient ces bandits, on ne me répondit qu’une chose. La pierre découverte il y a peu, avait disparu. C’était sûrement le motif de leur venue dans ce village. Et comme le symbole, je n’ai toujours pas reçu la moindre information à propos de cette pierre.